Comment s’engager dans des études de kiné en 2024 ?

Publié par 4 décembre 2023

Devenir kiné libéral en 2024, une ambition pour répondre à un besoin d’intérêt général !

Chaque année, les résultats officiels de Parcoursup le confirment : les études de santé continuent d’attirer un nombre important de lycéennes et de lycées. Qu’ils se destinent à devenir kiné libéral, infirmier hospitalier, médecin généraliste…, ces candidats aux études de santé doivent suivre un parcours largement réformé depuis la réforme de la PACES (Première année commune aux études de santé). Jugée trop sélective, cette dernière a été remplacée par les PASS (Parcours Spécifique Accès Santé) et les LAS (Licence avec option Accès Santé). Les étudiantes et étudiants souhaitant intégrer un institut de formation en Masso-kinésithérapie (IFMK) doivent suivre ce nouveau parcours d’études supérieures.

Cette réforme devait d’une part répondre aux critiques récurrentes contre la « violence » et la sélectivité extrême de la PACES. Elle devait d’autre part permettre aux étudiants ne parvenant pas à obtenir des résultats suffisants pour poursuivre leurs études de santé, de se « réorienter » plus aisément et à ne pas se retrouver sans aucun cursus possible. Même si les étudiants et les organisations représentant les professions de santé concernés se félicitent de la suppression de la PACES, ils insistent sur les nombreux problèmes qui se posent encore pour toutes ces études de santé. En effet, bien que le numerus clausus ait été officiellement supprimé, un numerus apertus rend l’accès aux IFMK et autres établissements d’enseignement supérieur dans le domaine de la santé encore très exigeant et sélectif.

Comment devenir kiné libéral en 2024 ? S’inscrire en IFMK ou partir à l’étranger ? 

C’est un paradoxe. La France a besoin de former davantage de kinés libéraux, d’infirmiers, de médecins, de chirurgiens-dentistes… dans les années à venir. Il s’agit non seulement de répondre à la situation actuelle (problématique des déserts médicaux), mais aussi de répondre aux évolutions démographiques incontestables. Avec le vieillissement de la population, la demande de soins en général va naturellement s’accroître. Ainsi, les études démographiques soulignent que la part des plus de 65 ans dans la population française va augmenter de 31 % d’ici 2040. C’est donc bien une hausse naturelle du besoin en soins de Masso-kinésithérapie qui va augmenter dans les mêmes proportions.

Ainsi, nourrir l’ambition de devenir kiné libéral en 2024 répond à un enjeu d’intérêt général. Pourtant, la capacité d’accueil des IFMK ne permet pas de répondre à la demande. Face à ce système jugé ultra-exigeant, les étudiantes et étudiants sont de plus en plus nombreux à partir étudier en Espagne, en Belgique, au Portugal, … Cette tendance prend tellement d’importance – et cela ne concerne pas uniquement les études de masso-kinésithérapie – que certains journaux d’importance, comme le Figaro, publient désormais des guides pour choisir son cursus à l’étranger.

Bien évidemment, cette émigration pour devenir kiné libéral en France – les étudiants obtenant un diplôme européen reviennent à l’issue de leurs études pour exercer en métropole – pose bien d’autres problèmes. Certains dénoncent des niveaux hétérogènes parmi tous les diplômes européens, alors que d’autres s’insurgent contre la sélectivité économique née de cette situation.

Pour vous, est-il problématique de voir ces études à l’étranger devenir une voie à part entière dans le cursus des futurs kinés libéraux ? Comment faudrait-il réagir ?

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