L’engouement autour de la victoire des Bleus gagne les kinés libéraux

En remportant pour la seconde fois la coupe du monde, l’équipe de France de football a enflammé tout l’Hexagone. Les kinés libéraux comme toutes les autres professions profitent de cet état d’esprit positif. Même si cela ne durera pas, les masseurs kinésithérapeutes participent à leur façon à cette frénésie populaire. 

La France, championne du monde de football et championne de l’engouement populaire

 

Toute la France a vibré le dimanche 15 juillet 2018, encourageant les Bleus pour leur finale contre la Croatie. Les kinés libéraux avaient déjà oublié les tracas, que la Coupe du Monde avait pu engendrer sur leur quotidien. Ce casse-tête pour pouvoir suivre les matchs en direct ou les efforts de dernière minute pour s’organiser avec un emploi du temps, qui changeait au fil des qualifications des différentes équipes.  En tant que masseur kinésithérapeute, ces professionnels de santé étaient donc, eux aussi, mobilisés dimanche pour soutenir Hugo Lloris et ses partenaires.

 

C’est donc une véritable délivrance qui a suivi ce match, délivrance aussitôt remplacée par une liesse populaire que seul le sport peut provoquer à ce niveau. Depuis, la France voit tout en rose, et chaque profession, chaque secteur d’activités a de quoi se réjouir et de retrouver un optimisme de circonstance. Les kinés libéraux ne font pas exception à cette règle. La profession est déjà mise à l’honneur, puisque si les 23 joueurs sélectionnés peuvent se targuer du titre de champion du monde, le staff technique dans son ensemble est aussi mis en valeur, et les masseurs kinésithérapeutes des Bleus sont, eux aussi, félicités pour le travail accompli.

Un boom pour le moral et une autre façon d’aborder les évènements

 

Au quotidien, les kinés libéraux profitent de ce temps fort, qui semble avoir effacé ou tout du moins atténué les problèmes. La Coupe du Monde de Football ne règle rien en ce qui concerne les revendications portées par les kinés libéraux, notamment lors de leur manifestation du début du mois de juillet, mais la joie ressentie permet de relativiser et d’adopter un autre état d’esprit. Si les kinés libéraux ressentent cette émotion, elle est en outre partagée par les patients et les patientes, et c’est cette communion qui fait du bien au moral.

 

On préférera ainsi souligner que quelques heures avant la finale remportée par la France, M. Jean-François Dumas, secrétaire général du Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes, a été élevé au grade de chevalier de la Légion d’honneur plutôt que de se questionner sur les détails du projet de loi visant à redéfinir les zones sous-dotées pour les masseurs kinésithérapeutes. Il sera toujours temps de s’en préoccuper en temps voulu. Avec ce vent d’optimisme et de rassemblement qui souffle sur la France, les tracas et le stress du quotidien semblent avoir pris leurs vacances à leur tour. Nous savons tous, que cela ne durera pas, mais chaque minute de gagnée est un cadeau, que personne ne peut refuser.

La France championne, mais pour combien de temps

 

C’est donc une parenthèse qui est offerte aux masseurs kinésithérapeutes comme à toutes les autres professions. On sait que cela ne sera pas éternel, mais on apprécie de changer d’air, comme l’a fait le journal La Normandie en dressant le portrait d’un kinésithérapeute de Bernay. Il ne s’agissait pas d’évoquer un masseur kinésithérapeute au nom prédestiné (M. Jean Guy Tournafond), mais bien d’évoquer le kiné le plus âgé encore en activité en France (77 ans). C’est une manière plus enthousiasmante d’évoquer la profession et de rester dans le ton de cette période post coupe du monde.

 

On n’y pensera probablement plus dans quelques semaines, mais les souvenirs eux resteront bien vivaces. On retrouvera alors les sujets plus classiques reprendre leurs droits et le quotidien se complexifier, mais en attendant, les kinés libéraux et toute la France veulent continuer à profiter de ce moment historique.

 

Et vous, quelle est votre opinion et votre sentiment sur cette période ? La Coupe du Monde a-t-elle changé votre vision des choses ?