Les réseaux sociaux, un canal pour les kinés libéraux ?

Publié par 26 mars 2024

Les réseaux sociaux constituent un des canaux de communication les plus utilisés par les patientes et les patients. Aussi est-il naturel, que les kinés libéraux et autres soignants décident de rester en lien avec leur patientèle. Comment communiquer en respectant toutes les règles déontologiques ? 

Facebook ou Instagram, quels réseaux sociaux privilégier quand on est kiné libéral ? 

 

Aujourd’hui, les patientes et les patients recherchent de plus en plus « d’informations médicales » sur la Toile et en particulier sur les réseaux sociaux. Cette réalité s’est trouvée décuplée pendant la crise sanitaire du coronavirus, conduisant à l’adoption de nouvelles habitudes, de nouveaux comportements. Pour satisfaire à ces nouveaux usages en termes de santé, certains professionnels répondent aux interrogations les plus récurrentes et / ou délivrent des conseils. Cette communication sur les réseaux sociaux s’inscrit dans une évolution naturelle et adaptée (à notre époque), même si elle pose bien des questions en termes de déontologie et de professionnalisme.

 

Même assouplie (par diverses lois au cours de ces dernières années), la communication des professionnels de santé doit en effet répondre aux règles édictées par le Code de la santé publique, mais aussi par les codes de déontologie de chacune des professions concernées.  La multiplication des « Fake News » a même donné de nouvelles obligations aux kinés libéraux et autres médecins, partageant leurs connaissances sur leurs réseaux sociaux, puisqu’ils doivent apparaître comme exemplaires et fiables. C’est pour accompagner ces professionnels que l’Ordre National des Masseurs Kinésithérapeutes a édité un guide expliquant les principes et les règles à appliquer en la matière.

Comment communiquer sur les réseaux sociaux pour un professionnel de santé ? 

 

Ainsi, même si le kiné libéral peut s’exprimer en son nom propre, il peut également choisir de communiquer sous la protection d’un pseudonyme. Ce dernier doit être déclaré au conseil régional de l’ordre, qui doit pouvoir identifier tous les professionnels communiquant sur ces supports digitaux.

 

Le kinésithérapeute peut communiquer par tous les moyens en respectant les principes de moralité, de probité et de responsabilité. 

 

Ainsi devra-t-il s’assurer de respecter et protéger l’anonymat de ses patients, tout comme il se devra d’obtenir le consentement de ceux, mentionnés dans ces communications. Dans le cas où le kiné libéral exerce une activité commerciale (marketing d’influence notamment), il devra s’assurer à bien distinguer les deux activités et informer clairement son audience. Aucune confusion ne doit être possible. Et ces deux canaux distincts de communication ne doivent, en aucun cas, être liés. La loi du 09 juin 2023 a renforcé l’encadrement de ces pratiques. Votée à l’origine pour « encadrer l’influence commerciale et lutter contre les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux », cette loi multiplie les mises en garde et les contraintes pour tous les kinés libéraux et plus généralement pour tous les soignants, souhaitant se lancer dans ce « marketing d’influence ». 

 

Enfin, il faut rappeler, que ces règles encadrant la communication sur les réseaux sociaux concernent également les interventions qu’un professionnel de santé peut effectuer à titre ponctuel. Ainsi, la réponse à un commentaire ou à un article doit, elle aussi, respecter ces règles déontologiques. Une communication maîtrisée à chaque instant, qu’il n’est pas toujours facile de garantir.

 

Et vous, communiquez-vous sur les réseaux sociaux ? Sur quels réseaux ? Comment avez-vous fixé vos propres règles en la matière ?

 

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