Acteur intégré au parcours de santé de chaque patient, le masseur kinésithérapeute est un professionnel de santé, reconnu par les autorités publiques. Pourtant, il existe de nombreuses confusions quant aux missions réelles du kiné libéral, d’autant plus que de nombreuses médecines douces cultivent le mélange des genres.
Les médecines douces et la masso kinésithérapie, des confusions dangereuses pour les patients ?
Même si les masseurs kinésithérapeutes libéraux et / ou hospitaliers sont des professionnels de santé, dont la formation et l’exercice sont encadrés par les textes officiels, les patientes et les patients peuvent parfois ressentir quelques doutes ou même connaitre une certaine forme de confusion lorsqu’on leur parle de kinésithérapie. S’agit-il de la masso kinésithérapie classique, dont relève la grande majorité des kinés libéraux de France, ou évoque-t-on la micro kinésithérapie ? Quelle différence peut-on relever entre les masseurs kinésithérapeutes d’une part et les chiropracteurs d’autre part, alors que les premiers se sont élevés contre un décret d’application concernant les seconds et leur ouvrant droit à des soins relevant de la masso kinésithérapie ? Doit-on consulter un kinésithérapeute ou un ostéopathe ? ….
Certes, les kinés libéraux connaissent parfaitement les réponses à ses innombrables interrogations, mais ces dernières restent souvent à l’origine de doutes et d’hésitation de la part du grand public. Certes, les actes et les soins des masseurs kinésithérapeutes sont encadrés par le Code de la Santé, mais certaines médecines dites douces ou alternatives le sont aussi. Pour rajouter un peu plus à la confusion, de nombreux masseurs kinésithérapeutes sont aussi ostéopathes.
Le masseur kinésithérapeute, un professionnel de santé connu et reconnu de tous !
Pourtant, le kiné libéral est un professionnel s’inscrivant dans le parcours de santé pour les patients. Ces derniers pourront ainsi bénéficier d’une prescription médicale pour des séances dans un cabinet de kinés libéraux. Ces soins de masso kinésithérapie peuvent être pris en charge par la Sécurité sociale. En revanche, les médecines dites douces, complémentaires ou alternatives restent des disciplines, dont l’efficacité na toujours pas été démontrée et/ou dont les effets ne sont pas supérieurs à celui des placebos. En France, seules 4 de ces disciplines sont officiellement reconnues par les pouvoirs publics :
- L’ostéopathie,
- L’acupuncture,
- L’homéopathie,
- La Mésothérapie
Cest pourquoi, le masseur kinésithérapeute est appelé à intervenir dans un grand nombre de situations, depuis la rééducation d’adultes ou d’enfants après un accident ou un traumatisme jusqu’à l’accompagnement des personnes âgées en fin de vie, en passant par l’éducation thérapeutique ou la prévention. Le kiné libéral peut toutefois souffrir de la confusion née dans l’esprit de certains de ses patients, et il lui appartiendra alors de souligner son implication dans le parcours de soin de chaque patient.
Les massages du kiné libéral, une question de point de vue ?
Parmi les nombreux soins prodigués par le kiné libéral, les massages font partie de ceux, qui sont le plus à l’origine de ces éventuelles confusions. En effet, avec la multiplication des centres bien-être, proposant des massages apaisants et bienfaisants, le kiné libéral peine à justifier l’efficacité et la pertinence du massage thérapeutique. Faut-il rappeler qu’en cas de traitement d’une pathologie, seul le masseur kinésithérapeute est habilité à prodiguer un massage thérapeutique. En revanche, les massages dits de bien-être peuvent être pratiqués aussi bien par un kiné libéral que par une professionnelle en Institut de beauté et de bien-être.
À cette confusion généraliste concernant les massages peuvent s’ajouter aussi d’autres sources de doute pour les patients, notamment lorsque l’on évoque la réflexologie, par exemple. Ces massages, venus d’Orient, constituent une de ces médecines dites alternatives et visent à assurer une relaxation profonde et revitalisante. Massage Rx, Magnétothérapie, massage amma…, autant de disciplines qui rendent plus complexe la compréhension exhaustive et détaillée de la mission du masseur kinésithérapeute libéral. D’autant plus que si ce dernier est soumis à de nombreuses contraintes en termes de communication et de promotion, il doit faire face à une « concurrence déloyale » des instituts de bien-être et de relaxation, qui laissent parfois (volontairement ou non) planer une certaine confusion.
Et vous, pensez-vous que les missions du masseur kinésithérapeute sont parfaitement connues de la part des patients ? Estimez-vous subir cette « concurrence déloyale » de la part d’Instituts de bien-être et de relaxation ?
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