Le congé maternité ou paternité, pour les kinés libéraux, c’est un peu l’équivalent d’un Rubik’s Cube : en théorie, ça paraît simple, mais une fois en pratique, on se retrouve vite à jongler avec les paperasses, les patients et les chiffres. Et pourtant, c’est possible d’en profiter pleinement sans que votre cabinet s’écroule ! On vous décode ici tout ce qu’il faut savoir avec humour, parce que vous méritez bien de rire un peu avant de plonger dans les démarches.
Le congé maternité pour les kinésithérapeutes libérales
Durée et conditions d’indemnisation
Alors, combien de temps pouvez-vous échapper aux salles de soins (parce que là, c’est sûrement vous qui avez bien besoin d’un massage) ? Réponse : 16 semaines de liberté, avec :
- 6 semaines prénatales (parce que oui, il faut bien se préparer) ;
- 10 semaines postnatales (pour ne pas revenir avec des valises sous les yeux).
Les indemnités que vous touchez pendant ce temps :
- Indemnité journalière forfaitaire (IJF) : vous touchez environ 63 euros par jour, c’est pas énorme, mais ça aide à ne pas fouiller sous les coussins du canapé ;
- Allocation de repos maternel : un joli chèque de 3 864 euros en deux versements (vous en recevez la moitié à la fin du 7e mois de grossesse et le reste après l’accouchement).
De quoi acheter une montagne de couches et quelques biberons, mais pas de quoi planifier des vacances au soleil.
Un exemple pour rendre tout cela plus concret : si vous vous arrêtez exactement les 16 semaines, ça peut représenter environ 6 000 euros d’aides cumulées (IJF + allocation). C’est pas Byzance, mais c’est bienvenu pour couvrir les frais fixes du cabinet.
Les démarches administratives pour bien préparer son congé
Envoyez votre demande à la CPAM au moins 2 mois avant le début de votre congé (sinon, pas d’aides et pas de pitié). Fournissez votre certificat médical avec la date prévue de l’accouchement. Si bébé arrive avant, la CPAM s’adapte mais il faudra un certificat spécifique pour prouver que ce n’est pas un coup monté pour grappiller quelques jours de repos en plus.
Le congé paternité pour les kinés libéraux
Durée, éligibilité et indemnisation
Les pères kinés n’ont pas été oubliés (même si c’est moins grandiose que pour les mamans) : vous bénéficiez de 25 jours (ou 32 si des jumeaux décident de débarquer). Pas mal, non ? Et c’est fractionnable, parfait pour ceux qui voudraient alterner entre couches et cabinet.
Vous touchez également des indemnités journalières, en 2024 elles s’élèvent à 63,52 € par jour, soit grosso modo de quoi acheter un stock de tétines et un peu de café pour tenir le rythme.
Exemple concret : Prenons Marcel, kiné super motivé mais avec des cernes jusqu’aux genoux. Avec ses 25 jours de congé paternité, il peut toucher près de 1 600 euros d’indemnités. Une aide qui, avouons-le, ne compensera pas totalement l’absence de revenus, mais qui adoucit un peu l’impact du congé.
Les formalités pour le congé paternité
Pour éviter les mauvaises surprises, signalez votre absence un mois avant le début du congé et envoyez une copie de l’acte de naissance à la CPAM. À côté, prévoyez un planning d’absences pour vos patients et, si possible, trouvez un collègue qui pourra les prendre en charge – après tout, vos patients n’ont pas besoin de savoir que vous devenez un expert en changement de couches.
Anticiper et organiser son absence pour un retour en douceur
Préparer sa patientèle et trouver un remplaçant
Un bon conseil : prévenez vos patients bien à l’avance. Oui, certains feront la moue en pensant qu’ils vont devoir s’auto-masser, mais d’autres comprendront que, pour une fois, c’est vous qui profitez d’une pause. Et si vous pouvez, trouvez un remplaçant ou un confrère avec qui faire un arrangement. Il existe des plateformes pour vous aider à trouver la perle rare qui saura gérer vos patients et votre cabinet en votre absence.
Exemple concret : Pauline, kiné en libéral et future maman, a trouvé une remplaçante pour assurer 2 jours par semaine pendant ses 10 semaines postnatales. Elle garde ainsi sa patientèle au chaud et reste dans le budget, surtout avec les 3 864 euros d’allocation de repos maternel pour couvrir une partie des frais.
Reprise progressive et gestion des frais fixes
Pas question de revenir en trombe, sauf si vous rêvez de voir vos patients affluer comme des poissons dans un banc de sardines. Préparez une reprise progressive pour éviter la surcharge et laissez-vous le temps de gérer les dossiers en pause. Anticipez aussi sur les frais fixes du cabinet (loyer, charges, etc.) qui continuent de courir même si vous n’êtes pas là. En négociant avec votre remplaçant, vous pourriez, par exemple, convenir d’un partage des charges pour alléger la note.
En congé maternité ou paternité, kinés en libéral, vous pouvez respirer (et même faire des siestes quand votre bébé dort) sans culpabiliser ! Avec une indemnisation pas mirobolante mais utile, un peu de paperasse et une bonne organisation, ces semaines de pause vous permettront de vous recentrer sur votre famille sans sacrifier tout le reste. Pour en savoir plus sur la gestion de votre activité et les outils disponibles, visitez le site de Topaze et consultez notre blog Les Nouveaux Kinés.
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