Kiné au quotidien
Alors que le système de santé a réussi à surmonter la crise sanitaire du Covid-19, il doit aujourd’hui se transformer pour pouvoir répondre aux enjeux de demain. Les étudiants kiné de 2022 et des années à venir seront-ils assez nombreux pour répondre à la demande ? Quelles sont les conséquences directes des tendances, qui se dégagent depuis plusieurs années ?
Parmi les nombreuses missions assignées aux masseurs kinésithérapeutes, l’accompagnement des personnes âgées figure en bonne place. Et en attendant (enfin) la loi Grand Âge, les masseurs kinésithérapeutes entendent bien faire entendre leurs demandes pour améliorer cette prise et en charge et mieux prendre en compte leur rôle en matière de prévention.
De plus en plus d’étudiants français décident d’aller obtenir leur diplôme de kiné à l’étranger. Face à ce constat, l’Ordre National des Masseurs Kinésithérapeutes a organisé une conférence destiné à s’interroger sur la possibilité de créer un cadre commun pour la formation de ces professionnels de santé en Europe.
Si les masseurs-kinésithérapeutes restent les seuls professionnels de santé reconnus dans le secteur de la rééducation, leur champ d’action se révèle bien plus étendu. Outre les différentes spécialités, les kinés libéraux notamment peuvent aussi afficher d’autres titres, qu’ils soient kiné et ostéopathe, ou kiné et micro-kiné.
Depuis quelques semaines, les lycéens et les étudiants formulent leurs vœux d’orientation pour la rentrée de septembre 2022. Que doivent-ils savoir s’ils souhaitent devenir kiné libéral ou hospitalier ?
Depuis de nombreuses années, les patients s’interrogent sur les différences pouvant exister entre un kiné libéral et un ostéopathe ? Quand aller voir son chiropracteur et quand consulter un masseur kinésithérapeute ? Une récente publication de la 1ère association de consommateurs de France a souhaité faire le point sur toutes ces questions.
Les masseurs kinésithérapeutes ne sont pas les seuls à vouloir une grande réforme et une véritable prise de conscience des problèmes pesant sur l’organisation de la Santé en France. Cest le message porté par un appel lancé aux candidats à l’élection présidentielle.
La récente publication de la démographie de la population française rappelle le vieillissement de la population. Pour les kinés libéraux ou hospitaliers comme pour l’ensemble des soignants, ce constat se traduit par une inéluctable hausse de la consommation de soins, à laquelle chaque profession doit se préparer.
Ce 12 janvier 2022, les négociations conventionnelles de la profession se sont ouvertes, et de profondes divergences entre la profession et les autorités sanitaires se sont faites jour. Est-ce un risque supplémentaire pour la réussite de ces négociations ou faut-il y voir une nécessaire confrontation d’idées ? Les kinés libéraux et hospitaliers en attente d’une évolution…
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Comme nous avons pu le constater dans notre précédent billet, le Coronavirus a marqué profondément l’actualité des masseurs kinésithérapeutes en 2021. Cependant, l’année aura également permis de mettre en avant des attentes (anciennes) mais aussi de connaître quelques évolutions notables pour la profession, de quoi laisser augurer une année 2022 prometteuse.
Alors que cette fin d’année fait naître de nouvelles inquiétudes liées à la situation sanitaire du pays, il est temps de s’arrêter sur cette année qui s’achève. Les kinés libéraux en garderont un souvenir mitigé marqué cependant en grande partie par ce coronavirus.
2021 restera dans l’histoire des kinés libéraux comme le premier pas vers l’accès direct à la kinésithérapie. 2022 semble être destinée à devenir l’année de la consécration de l’exercice coordonné et des CPTS. 2021, l’année de l’accès direct aux kinés libéraux… L’année 2021 restera marquée pour les masseurs-kinésithérapeutes par une actualité fortement liée à…
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La quasi-totalité des kinés libéraux de France sont irréprochables à tout point de vue dans leur pratique quotidienne. Pour autant, leur image peut être ternie aux yeux de l’opinion publique par des faits divers mettant en cause un professionnel de santé. La relation soignant – soigné au quotidien pour les masseurs kinésithérapeutes libéraux Que…
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En devenant kiné libéral, tout professionnel peut choisir entre de multiples formes de statut et d’innombrables modes d’exercice. Si la maison de santé pluriprofessionnelle a fait partie des priorités du gouvernement actuel, elle représente aussi un « idéal » pour un grand nombre de professionnels libéraux de santé. Et ces derniers entendent bien le faire savoir.
Après d’âpres discussions, l’accès direct à la kinésithérapie (et à d’autres professionnels paramédicaux) a été définitivement adopté à travers le PLFSS 2022. Faut-il y voir une reconnaissance officielle de la profession ou le déploiement d’un nouvel outil pour endiguer la progression des déserts médicaux en France ?
Alors que la sortie de la crise sanitaire s’éloigne un peu plus de jour en jour, les kinés libéraux s’apprêtent, comme tout un chacun, à déclarer leurs revenus pour cette année 2021. Et la crise du COVID-19 a également de lourdes conséquences en la matière.
Dans les premiers temps de la crise de coronavirus, les professionnels de santé ont identifié les formes plus ou moins sévères de maladies chroniques liées à l’infection au coronavirus. Ces « Covid longs » concernent aujourd’hui plus d’un million de patients en France et la tendance ne devrait pas s’inverser.
Les médecins libéraux redoublent d’efforts afin que les transferts de compétences inscrit dans le PLFSS 2022 ne soient pas adoptés en l’état. L’accès direct aux kinésithérapeutes pourrait-il être remis en cause, avant même d’avoir été définitivement adopté ?
Alors que l’année 2020 navait pas connu d’épidémie de bronchiolites, cette dernière a refait son apparition depuis un mois. Les spécialistes craignent une épidémie d’une « grande ampleur », alors même que l’organisation des soins est grandement complexifiée notamment en raison d’une autre crise sanitaire, celle du Covid-19.
Les robots sont appelés à prendre de plus en plus d’importance dans le système de soins, notamment en ce qui concerne la kinésithérapie. Cela aura-t-il des incidences sur la relation entre le kiné libéral et ses patients ?
Alors que de nombreux professionnels de santé revendiquent l’accès direct à la kinésithérapie, le PLFSS 2022 prévoit l’expérimentation de cette mesure dans 6 départements et pour une durée de 3 ans. Une première étape qui pourrait conduire à la généralisation de l’accès direct aux masseurs kinésithérapeutes.
Si les hôpitaux et les établissements de santé sont la cible privilégiée depuis quelques années des pirates informatiques, les professionnels libéraux de santé s’inquiètent cependant également des nouvelles cibles des hackers. En paralysant un cabinet de kinésithérapie ou même de médecine générale, les pirates informatiques entendent bien profiter de la prédominance des outils informatiques dans la gestion quotidienne de ces professionnels libéraux de santé.
La reconnaissance du grade de Master pour tous les étudiantes et étudiants décrochant le diplôme d’État de masseur kinésithérapeute à partir de 2022 est désormais officielle. Bien que les conséquences de cette décision soient en apparence limitées, la mesure commence déjà à interroger la profession, une interrogation qui pourrait bien prendre de l’ampleur dans les…
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Alors qu’ils constituent une infime minorité de la profession, les kinés libéraux non-vaccinés créent un certain malaise en soulevant de nouvelles problématiques.
En ce mois de septembre, la DREES a publié son traditionnel bilan annuel consacré à la consommation de soins et de biens médicaux en France. Cest l’occasion de dresser le bilan de cette année 2020 pour les masseurs kinésithérapeutes libéraux notamment. Depuis plus de 18 mois et le début de la crise sanitaire, les masseurs…
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Professionnel de santé, le kiné libéral doit aussi pouvoir communiquer à destination de sa patientèle mais aussi des autres soignants. Jusqu’en décembre 2020, la communication publicitaire pour les kinés libéraux était strictement interdite. Depuis, les règles se sont assouplies, même si certains estiment que la libéralisation nest pas assez importante. Alors sous quelle forme le kiné libéral peut-il communiquer en 2021 ?
Chaque année, la rentrée des étudiants en santé en général et plus particulièrement celle des étudiants en kinésithérapie suscite la colère et parfois l’indignation des étudiants. Pour cette rentrée 2021, la situation apparait bien comme analogue à celle de 2020, malgré l’application pleine et entière de la réforme des études en santé.
Depuis la mi-juillet, des kinés libéraux et d’autres professionnels libéraux de santé reçoivent des demandes de remboursement de la part de l’Assurance Maladie. Il s’agit de rembourser les éventuels trop-perçus au titre du DIPA, et cette demande provoque la colère de certains professionnels. Quand les autorités sanitaires soutenaient les kinés libéraux pendant la crise sanitaire…
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Les masseurs kinésithérapeutes libéraux ou hospitaliers, à l’instar de tous les autres soignants, doivent obligatoirement se faire vacciner contre la Covid-19 pour continuer à exercer. Les conditions de mise en œuvre de cette nouvelle obligation vaccinale sont désormais connues.
Cest une querelle sémantique qui agite l’univers de la masso-kinésithérapie depuis des décennies. Quelles différences existe-t-il entre un massage et un modelage ? Le massage est-il une pratique exclusivement réservée aux masseurs kinésithérapeutes ? Un arrêt de la Cour de cassation devrait régler définitivement la question. Quand le massage était un monopole des masseurs –…
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L’ordonnance du gouvernement, publiée au Journal Officiel du 21 juillet, a officialisé l’entrée en vigueur d’une certification périodique obligatoire pour les masseurs kinésithérapeutes et 6 autres professions. Que faut-il retenir de cette nouvelle obligation, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2023 ?
Aujourd’hui, se décider pour devenir kiné libéral ne suffit plus. Le jeune masseur kinésithérapeute doit alors se décider sur la structure qu’il souhaite rejoindre ou créer. De nouveaux enjeux appellent à l’évolution de la profession, même si à ce stade, il nexiste aucune certitude.
Alors que de nombreux étudiants sont déjà concentrés sur leur rentrée de septembre, les études de masso-kinésithérapie connaissent des évolutions singulières. Entre une reconnaissance d’un grade et non d’un diplôme, et la promesse d’un numerus apertus aussi contraignant que le numerus clausus, les études pour devenir masseur kinésithérapeute ne ressemblent pas à un long fleuve tranquille.
En cette période estivale, le conseil national de l’Ordre des Masseurs Kinésithérapeutes publie son rapport d’activité entièrement consacré au COVID-19. Une lecture, qui replonge les kinés libéraux et hospitaliers dans une année folle et inédite.
Alors qu’un constat dresse une situation délicate pour les kinés libéraux en France, ces derniers sont appelés à donner leur avis sur le …Ségur de la Santé de l’année dernière. Une situation délicate, et pourtant !
Dans tous les domaines du quotidien, l’intelligence artificielle d’une part et la robotisation d’autre part continuent à se généraliser. Le domaine de la santé en général et de la kinésithérapie en particulier ne font pas exception à la règle. Les kinés libéraux et hospitaliers peuvent s’interroger sur l’avenir de leur profession, en voyant les véritables révolutions qui sont en train de se concrétiser.
Alors que la France lève peu à peu toutes les contraintes liées à l’état d’urgence sanitaire, les masseurs kinésithérapeutes voient arriver, depuis plusieurs semaines, de nouvelles catégories de patients. Alors le retour à la normale est-il envisageable à court terme ?
Depuis plus d’un an, les masseurs kinésithérapeutes, comme bien d’autres professionnels, ont été incités à recourir aux télésoins pour surmonter la crise sanitaire de la Covid-19. Désormais, ce télésoin est inscrit dans la durée, puisqu’un récent texte officiel détermine son champ d’application en dehors de cette période épidémique.
Le lancement, en janvier 2022, de « Mon Espace Santé » implique une mobilisation des patients d’une part et des professionnels d’autre part. Alors, quels sont les grands changements induits par cette évolution pour les soignants en général et pour les kinés libéraux en particulier ? La gestion de la patientèle, une autre mission du kiné libéral au…
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Les besoins en Masso-kinésithérapie ne sont pas tous pourvus, tant à l’hôpital qu’en ville. Pour autant, les autorités sanitaires ont décidé de concentrer leurs efforts pour attirer toujours plus de nouveaux kinés à l’hôpital pour accompagner la réforme de notre système de santé. La stratégie retenue va-t-elle modifier en profondeur la répartition entre les kinés libéraux et les kinés hospitaliers ?
Même si la reconnaissance des futurs kinés au grade de Master répond à une ancienne demande des kinés libéraux et hospitaliers, les études en masso-kinésithérapie continuent à inquiéter et à questionner les acteurs concernés.
Après avoir testé la visioconférence avec les médecins, les infirmières et d’autres professionnels de santé, Olivier Véran, ministre de la Santé, avait convié ce 17 mai 2021 les masseurs kinésithérapeutes libéraux et hospitaliers à une visioconférence.
Ce début d’année 2021 aura été l’occasion pour le ministère de la Santé d’accélérer les réformes visant à rendre plus efficient notre système de santé publique. Les masseurs kinésithérapeutes libéraux ou hospitaliers sont concernés à plus d’un titre par ces transformations.
La crise sanitaire a mis en évidence une profonde mutation des missions du masseur kinésithérapeute. Elle a souligné et renforcé les évolutions constatées au cours de ces dernières années. Elle pose aussi la question des futures évolutions à venir.
Le kiné libéral comme tous les autres soignants est confronté de plus en plus souvent à des actes de violence physique ou verbale.
S’installer en tant que kiné libéral est un choix de vie, plébiscité par les étudiants. Pour concrétiser cette ambition, les nouveaux diplômés doivent cependant prendre en compte un autre aspect de la profession : une réalité bien plus financière.
Cest un récent rapport de la Cour des Comptes, qui appelle l’Ordre des Masseurs Kinésithérapeutes à renforcer ses actions en matière de contrôle, tant pour la formation continue des professionnels de santé que pour tout ce qui touche à la déontologie et à l’éthique professionnelle.
Depuis le début de la crise sanitaire, les soignants alertent sur l’existence de formes plus ou moins longues de l’infection, avec la multiplication des patients souffrant d’un « Covid long ». Les masseurs kinésithérapeutes comme les professionnels doivent apprendre à prendre en charge ces patients.
Entre l’ordre national, les syndicats et les URPS, les masseurs kinésithérapeutes ne se font pas toujours entendre de la même voix. Alors, qui est le mieux placé pour porter les revendications de la profession ? La question se pose alors que les élections aux URPS sont organisées jusqu’au 7 avril prochain.
Au quotidien, les masseurs kinésithérapeutes doivent prendre connaissance de multiples consignes qui leur sont adressées et qui ne sont pas exclusivement réservées aux soins qu’ils prodiguent à leur patientèle. Veiller au respect de la laïcité tant à l’hôpital que dans les cabinets de kinés libéraux ou encore être vigilants s’agissant d’éventuelles dérives sectaires font ainsi partie de leur mission du quotidien.