bronchiolite
Chaque année, l’épidémie de bronchiolite fait également ressurgir certains débats. Depuis 2019, la place des kinés libéraux dans la prise en charge de cette pathologie des nourrissons fait partie de ceux-ci, même si aujourd’hui un guide de bonnes pratiques permet de clore ces débats.
L’épidémie de bronchiolite révèle les difficultés d’un « hôpital » mis à mal par deux années de crise sanitaire. La situation difficile, que traverse certains services hospitaliers, conduit de plus en plus fréquemment les kinés libéraux notamment à prendre la parole en faisant part de leur incompréhension. Cette prise de parole sera-t-elle entendue ?
Pour les kinés libéraux et hospitalier, il devient essentiel et urgent d’informer plus largement les patients de leur rôle et de leur mission en ce qui concerne la kiné respiratoire. Un enjeu d’autant plus important en pleine crise épidémique de bronchiolite et à quelques jours de la journée mondiale de lutte contre Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO).
Alors que l’année 2020 navait pas connu d’épidémie de bronchiolites, cette dernière a refait son apparition depuis un mois. Les spécialistes craignent une épidémie d’une « grande ampleur », alors même que l’organisation des soins est grandement complexifiée notamment en raison d’une autre crise sanitaire, celle du Covid-19.
Un nourrisson sur 3, en moyenne, est atteint chaque année de bronchiolite au cours de l’hiver. Et l’hiver 2020 – 2021 sera comme l’année dernière, l’occasion de voir le débat « Kiné respiratoire et bronchiolite » remis sur le devant de la scène médiatique. Mais depuis les recommandations de la HAS, la crise du coronavirus est venue compliquer encore un peu plus la situation.
Dès le mois d’octobre de chaque année, la bronchiolite fait son grand retour, poussant de nombreux bébés vers les cabinets de kinésithérapie. Pour faire face à cette épidémie annuelle, les masseurs kinésithérapeutes libéraux se sont organisés. Les kinés libéraux pour soutenir et désengorger les services d’urgence On oppose souvent (et toujours à tort) les…
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